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mardi 24 mars 2009

PST numéro 10


Numéro 10 Année 2008-2009

Parents à Sainte Thérèse
Journal Edité par :
Association des Parents d’Elèves de l’Enseignement Libre
Sainte Thérèse du Mesnil St Denis et d’Elancourt
Adresse : APEL Collège Sainte Thérèse
10 route de Lévis St Nom - 78320 Le Mesnil St Denis
E-Mail : apel_ste_therese@yahoo.fr

Sommaire :
Éditorial
Soirée conte le 16 décembre
Interview de Christine Branson
Conférence Apel
10 ans de jumelage avec Haar (Munich)
Voyage des 5ème en Angleterre
AS Sainte-Thérèse

Éditorial

Ce journal qui, cette année sera le seul, est pour nous l’occasion de vous présenter notre équipe et la vie de notre établissement école et collège. En septembre 2008 Christine Branson a été nommée nouvelle directrice à Élancourt ; elle a bien voulu se prêter à notre interview que vous lirez dans ce numéro. Comme d’habitude la soirée conte a été un grand moment de la fin d’année pour l’école et nous le mentionnons aussi. La Galette des rois en janvier a été l’occasion de se retrouver mais en très petit comité probablement à cause du froid et de la neige ! Nos jeunes de 5ème ont été en Angleterre et nous relatent leur voyage. Tandis que en 4ème les germanistes font un échange avec le collège de Haar près de Munich : nous fêtons le 27 mars les 10 ans de ce jumelage.
Mais ce qui est cette année notre plus grand projet c’est la fête de l’établissement Saint Thérèse du samedi 20 juin qui réunira école et collège pour une grand journée : nous y sommes déjà impliqués avec toute l’équipe pédagogique et enseignante. Par un courrier séparé vous recevrez le programme et le moyen d’y participer activement vous aussi. Et bien sûr pour que cette fête réussisse, il faudra certes que vous y veniez en famille, mais également, que nous puissions compter sur votre aide. Merci de répondre favorablement à cette invitation.



Sur la Photo de gauche à droite Line Caillot, Anne Gardenghi, Jean-Marc Dupont, Fabienne Egée (secrétaire), Mary-Ellen Gauche (vice présidente collège), Monique Fleury, Vincent Lesage (président), Hélène Martin-Prével (vice-présidente école), Marjorie Bourgoin (secrétaire), Patricia Nunez, Sophie Liagre, Christine Senhadji

Non photographiés : Françoise Massé (trésorière), Étienne Desgrippes, Véronique Robin, Paul Courdier, Éliane Bertheau, Sabine Pambou




Soirée Conte
« En ce mardi 16 décembre 2008, nous étions tous réunis dans la cantine du collège au Mesnil Saint Denis, petits et grands afin de passer une joyeuse fête de Noël. Au programme : un spectacle de VENTRILOQUE. Les enfants ont bien apprécié le spectacle et se sont bien amusés. Par la suite et pour finir la soirée en beauté, chocolat chaud préparé par l’APEL et gâteaux fabriqués par les parents, qui ont régalés tous les convives. Merci pour cette belle soirée et à l’année prochaine …


Interview de Christine BRANSON directrice de l’école

Apel : Mme Branson, vous avez pris vos fonctions de directrice il y a maintenant plusieurs mois, c'est déjà une période qui permet de prendre un peu de recul.
Pouvez-vous commencer par nous préciser quelle a été votre carrière et qui vous êtes ?
CB : Je suis née en 1963 à Versailles et j’ai grandi dans le quartier Saint-Louis. Je suis mariée depuis bientôt vingt et un an, et j’ai deux enfants (19 et 15ans).
Après le BAC, j’ai été suppléante à l’Institut de l’Alma (avenue Bosquet à Paris). Puis, pendant trois ans, j’ai poursuivi mes études au centre de Formation Pédagogique des maîtres, rue d’Assas à Paris et j’ai également obtenu un DEUG de Lettres Modernes à la Sorbonne.
Le Diocèse de Paris m’a nommée pour mon premier poste dans le 7ème arrondissement à l’école Ste Clotilde, rue de Grenelle. Chose surprenante: les élèves avaient le port de l’uniforme bleu marine et blanc et du tablier (mais on s’y fait très vite …). Enseignante en CM2, je partais chaque année en classe de mer à Noirmoutier puis en classe Patrimoine sur les bords de Loire. Après neuf ans à Paris, tributaire des moyens de transport, j’ai demandé mon changement dans les Yvelines et j’ai été affectée à Versailles à l’école ST Jean de Béthune.
De retour dans ma ville natale, enseignante en CM1 puis en CM2, suite à un stage de pédagogie « théâtre », j’ai organisé des classes Théâtre avec l’organisme « théâtre aux éclats » en Normandie.
Une dizaine d’années ont passé et j’ai voulu une fois de plus me rapprocher de mon domicile actuel: Elancourt. Le Diocèse de Versailles m’a alors proposé l’école Ste Thérèse et j’ai répondu « oui » !! J’ai enseigné alors pendant trois ans en CM2. Après plusieurs appels du Diocèse, pour une direction d’école, j’ai enfin accepté cette MISSION, et je ne regrette pas cette aventure pleine de richesses.

Apel : Les élèves vous connaissaient en tant qu’enseignante, les rapports ont peut-être changé. Que pouvez-vous nous dire sur le contact que vous avez avec les enfants ? - Et avec les parents ?
CB : Il est vrai que les enfants me connaissaient déjà, ce qui a facilité nos relations. Ils font tout à fait la part des choses et je m’efforce le plus possible de les connaître individuellement Je pense que le lien s’est fait naturellement, de Madame Walker à moi-même.
Le plus difficile était de mettre un nom aux parents dont je n’avais pas eu les enfants !!!A présent, je visualise mieux les familles mais je me trompe parfois sur certains prénoms d’enfants discrets…
Je remercie les parents pour leur accueil car un changement peut être déstabilisant.



Apel : Comment voyez-vous votre mission au sein de l'équipe pédagogique, avec les enseignantes ?
CB : L’avantage, c’est de connaître l’équipe, et de poursuivre le travail de Madame Walker. Nous travaillons plus que jamais ENSEMBLE, ce qui fait la force de l’équipe et ce pour le bien-être des enfants.
Les Maternelles ont un thème commun par trimestre. Pour les Primaires, nous essaierons de travailler par thème d’une manière transversale. Cette année, le temps nous a manqué avec la mise en place de l’aide personnalisée (le soutien).



Apel : Il y a aussi la gestion, le personnel non enseignant, la cantine... est-ce difficile d'être directrice ?
CB : Le personnel OGEC assure un travail de QUALITE et de professionnalisme. Pour le moment, j’ai de la chance, personne n’est malade et l’ambiance est bonne. Je pense que le personnel est bienveillant avec les enfants.
En ce qui concerne le travail administratif, les premiers mois ont été ardus…

Apel : Lorsque vous accueillez les futurs élèves et leurs parents, comment leurs présentez-vous l'école ?
CB : Lorsque j’accueille le(s) futur(s) élève(s) avec leurs parents, je présente l’ Enseignement Catholique dans toute sa dimension. J’insiste sur le fait que l’école catholique est ouverte à toutes les confessions mais que leur enfant entendra parler de Dieu et assistera à des célébrations pour les temps forts. Je leur présente les différents projets: pastoral, pédagogique et éducatif. Je leur parle d’un climat d’écoute, de dialogue entre l’équipe pédagogique et les parents .On essaie d’inculquer des valeurs afin que les enfants grandissent et se sentent bien à l’école. Je n’hésite pas à dire mes exigences sur la discipline, le respect, les principes de la vie en collectivité, etc. J’essaie de connaître leur vision sur l’éducation de leur enfant afin que nous soyons vraiment sur la « même longueur d’onde » !

Conférence
organisée par l’APEL de Notre-Dame de Grandchamp à Versailles le 28 janvier.
Marie-Paule Mordefroid : Père et mère : comment éduquer à deux voix ?

M-P. Mordefroid est psychologue et animatrice de formations pour adultes en développement personnel et en communication. Elle vient d’écrire un livre intéressant : « Parents-enfants : vivre les conflits » (éditions de l’Emmanuel) qui est le fruit de l’expérience et de la réflexion de familles participant à des Chantiers-Éducation.

Pour commencer, elle observe que les relations homme/femme ont évolué vers plus d’égalité, l’autorité s’exerçant de manière conjointe. Cependant, elle entend de nombreuses plaintes de mères de famille à l’égard du père souvent absent lors des décisions importantes. Elles ont souvent l’impression de tout assumer dans le domaine éducatif et se plaignent d’un manque de communication.

Ensuite elle pose la question de savoir comment apporter des repères pour vivre les évolutions actuelles dans le monde du travail et de la vie de famille. Comment penser en même temps l’égalité et la différence entre père et mère ? Le père reste toujours à une certaine distance de son enfant, de part son statut propre et biologique (ce n’est pas lui qui l’a porté !) mais ceci est important car c’est lui qui évite la fusion trop passionnelle entre la mère et son enfant et encore lui qui va propulser ce dernier vers le monde extérieur et l’avenir. Cette différence est constructive et positive : elle nous permet d’évoluer grâce et par l’autre.

Comment vivre cette co-éducation ? Pour Mme Mordefroid, il est important de s’enraciner dans la conjugalité (c'est-à-dire notre relation de couple), à la fois source de la parenté, cadre et ancrage. De savoir se donner du temps avant même de donner du temps aux enfants. Ceux-ci se construisent en effet en appui, en référence à la relation parentale. Il est donc indispensable de la rendre plus vivante.

Il est important d’enrichir sa vision de l’éducation, de ne pas se laisser emprisonner par des schémas trop fermés, dus à notre propre éducation par exemple (Nous devons réfléchir à son influence : Voulons-nous reproduire les mêmes schémas ou recréer des rites familiaux qui nous sont propres ?)
Entre autoritarisme et laxisme, un juste milieu est à trouver. L’autoritarisme d’antan était une forme de violence, un abus de pouvoir. Être cool, c’est facile, faire son devoir de parents est plus compliqué et pourtant nécessaire : c’est avoir la même rigueur qu’un juge qui applique la loi pour le bon fonctionnement de la société. En discuter avec son conjoint permet d’éviter des faux pas et chacun peut s’enrichir de l’expérience de l’autre. La conférencière suggère de nous inspirer du symbole de l’infini ∞, symbole de souplesse : on va de l’un à l’autre en conjuguant « ceci » et « cela » ...

Il s’agit maintenant d’appliquer ces principes à l’exercice de l’autorité ! (Voir à ce propos le dossier éducation de la revue éditée par l’apel : Autorité - nos enfants en ont besoin).
Au départ, on se met d’accord sur des règles de fonctionnement qui peuvent évoluer avec l’âge de l’enfant.
Comment réagir quand on n’est pas d’accord sur l’autorité à avoir ?
Il s’avère important de ne pas disqualifier, déprécier ou critiquer son conjoint devant l’enfant, afin de ne pas le mettre en porte à faux vis-à-vis de l’un ou de l’autre. Il vaut mieux s’expliquer calmement, les enfants comprenant bien qu’on n’est pas toujours d’accord sur tout !
Dans ce sens, certains principes peuvent être relâchés quand le besoin s’en fait sentir (Ne pas finir son assiette ne doit pas conduire à un conflit ouvert.) À l’adolescence, cela peut rassurer le jeune lorsqu’on lui explique les raisons d’un désaccord ou des différences de point de vue. Ces désaccords ne vont pas l’empêcher de se construire. L’éducation, c‘est du nouveau et de l’ancien à réinventer chaque jour…

Pour terminer laissons la parole à Didier Pleux, docteur en psychologie du développement :
« Parents, osez dire non ! … Il faut se fier à son intuition de parent vis-à-vis de son enfant, qui est singulier … Nous ne sommes pas des parents parfaits mais nous sommes responsables d’eux … »

Pour approfondir : deux ouvrages récents proposés par famille éducation de décembre 2008:
« L’autorité expliquée aux parents »de Claude Halmos. Nil éditions, 2008.
« Génération Dolto » de Didier Pleux, Ed. Odile Jacob, 2008

10 ans du Jumelage entre le Ernst Mach Gymnasium à Haar et le collège Sainte-Thérèse




Cet évènement est fêté en présence des allemands le 27 mars 2009 au collège.




Voyage des 5ème en Angleterre du 10 au 13 février

Un garde à cheval
Nous avons passé malheureusement le 1er jour dans les transports : la tempête nous a bien retardés et nous avons manqué 2 visites dans l’après-midi. Notre famille nous a accueillis le soir avec un repas sympa (pizza-frites, glace), et des questions à nous poser : nos goûts, d’où l’on venait, quels étaient nos prénoms… C’était notre premier « bain de langue » !
Le lendemain, nous sommes allés à Hastings visiter les grottes des contrebandiers, puis les ruines d’un château. De là, le paysage était magnifique : la mer en face, la ville en bas, et bien sûr, les ruines autour de nous. Wonderful !!
Le lendemain, direction : Londres ! Nous avons vu Buckingham Palace, Nelson Column, The Horse Guard House, Westminster Abbey, « Big Ben » et The Houses of Parliament. L’après-midi, nous avons visité le Globe, le théâtre de Shakespeare.
Après nos adieux à la famille, nous repartons la joie au cœur et avec un très bon souvenir.
Ce voyage m’a beaucoup plu. Les visites étaient superbes et nous avons eu un temps magnifique.
Un grand merci aux professeurs qui ont organisé cette sortie mémorable !
Émeline

Ce voyage en Angleterre m'a beaucoup plu, malgré le contre temps dû à la tempête le jour du départ. Notre famille anglaise était très sympa mais n'a pas voulu signer notre dossier pédagogique et n'a pas souhaité qu'on la prenne en photo.
Les visites organisées se sont bien déroulées et nous avons pu apprendre beaucoup de choses. Merci encore aux professeurs de nous avoir organisé ce voyage !
Thibault

London Eye
Dans l'ensemble, le voyage s’est bien passé. Dommage que nous ayons manqué des visites.
J'ai trouvé que l'ambiance était assez bonne.
La visite de Londres était intéressante. Nous avons découvert les monuments principaux : Big Ben, Trafalgar Square, Buckingham Palace, Westminster Abbaye…
À Hastings et Battle, ce sont principalement des ruines que nous avons vues.
Les voyages en car étaient trop longs (jusqu'à 4h par jour !) ; heureusement qu'il y avait des films !
J’ai eu de la chance d’être accueilli dans une famille sympathique avec 2 jeunes enfants (3 ans et 1 an). Nous avons bien mangé. Ils ont même pensé à mon anniversaire en me faisant un gros gâteau !
Guillaume

L’AS Sainte-Thérèse

Pour la première saison de volley-ball de l’association sportive, les résultats de nos 2 équipes lors de leur championnat académique sont une réussite : 2 sets à 0 à chaque déplacement contre Sainte Croix de Versailles, Sainte Jeanne d’Arc de Sèvres et le collège Sainte Anne de Montesson.
Encore un déplacement à effectuer sur la Ville du Bois en avril avant de pouvoir accéder aux phases finales aux mois de mai et juin sur Versailles. Bravo à ces 7 jeunes garçons de 5ème et celui de 6ème !!!

Tous les élèves du collège sont les bienvenus
pour assister ou pratiquer lors des séances
de cette AS en vue de préparer la rentrée prochaine :
le mercredi après-midi avec Mme Chanel :
tennis de table de 13H à 14H30
volley-ball de 14H30 à 16H